Néo-impressionnisme

L’introduction du pointillisme est la réponse personnelle de l’artiste français Georges Seurat à la problématique de la lumière, de la forme et de la couleur qui avait jusqu’à présent occupée les impressionnistes. À compter de 1886, Seurat développe une technique de pointillés qui s’appuie sur la répartition scientifique des couleurs du physicien Chevreul. D’innombrables points de couleur sont systématiquement placés les uns à côté des autres, de façon à ce que le mélange optique soit réalisé dans l’oeil de l’observateur par la perception à distance. Il en résulte un spectacle vibrant et vivant de réverbérations de la lumière et une reproduction plus fine de perceptions changeantes. Très rapidement, cette innovation picturale rencontre un écho international, en particulier avec la présence de Seurat et de Signac sur les salons des XX et de La Libre Esthétique. En Belgique, le jeune Henry Van de Velde est le représentant majeur de ce courant.